Seattle : Day 1

Le départ
2h30 du matin. C’est l’heure à laquelle je me suis levé le lundi 25 juin pour partir en direction de l’aéroport de Marseille. L’avion partait à 6h30 du matin. Par conséquent, nous devions nous présenter à l’aéroport 1h30 en avance. En comptant 1h30 pour aller de Toulon à Marseille, le départ avait été fixé vers 3h-3h15 du matin. Pour ma part, je me suis couché à 00h30 ce qui fait 2h de sommeil à peine. Nathalie a fait pareil, Bastien, quant a lui, ne s’est même pas couché.

Comme prévu, c’est vers 3h10 que Bastien est passé me prendre. Nous étions sur l’autoroute vers 3h30, fatigués mais également excité par le voyage que nous commencions, direction Seattle.

Arrivé à l’aéroport, l’enregistrement des bagages s’est bien passé et nous sommes montés dans l’avion à l’heure prévu.

Après quelques minutes de vols et les instructions de sauvetage données par les hôtesses, le petit déjeuné nous a été servi : un bon sandwich au jambon ! Super à 7h30 du matin ! Ce n’est pas grave, après s’être endormis, Bastien et Nathalie n’ont pas eu le temps d’avoir faim.

Amsterdam
L’avion est arrivé à Amsterdam 2h après notre départ de Marseille. Là bas, le ciel était de plomb comparé au temps clair que nous avions laissé à Marseille. Il était environ 9h00 quand nous sommes descendus de l’avion. Nous devions retrouver Johanna et Thomas vers 12h00 qui arrivaient de Paris. En attendant, nous nous sommes baladés dans l’aéroport, les boutiques, l’extérieur de l’aéroport (ou nous avons pu remarquer qu’en Hollande, il n’y a pas de pigeons). Nous nous sommes arrêtés au Burger King manger un morceau vers 11h car nous n’avions toujours pas mangé.

Il approchait midi lorsque, tous les écrans sont tombés en panne. Du coup, lorsque l’avion de Thomas et Johanna est arrivé, nous ne savions pas à quelle porte aller. C’est par hasard, lorsque nous avons finalement décidé de rentrer dans la zone Duty Free (ou dentifrice, c’est comme on veut), que nous les avons vu faisant la queue dans un magasin.

Partira ou pas ?
Peu de temps après, l’heure de départ de l’avion était encore retardée avec une possible annulation. On a pu alors errer dans la zone « dentifrice » pendant un moment. Nous avons joué au président (jeux de carte). Nathalie n’a pas eu beaucoup de chance et a terminé de nombreuse fois trou du c**.

Thomas de son côté, téléphonait à droite à gauche pour voir si nous ne pouvions pas prendre un autre avion. Heureusement, vers 16h l’embarquement a été annoncé. Nous avons enfin pu décoller vers Seattle. Un voyage de 10h commençait à peine.

Dans l’avion
Dans un avion, les activités sont très limitées. Heureusement que nous n’avions pas beaucoup dormi. Le voyage a été entrecoupé de pauses repas que je préfère ne pas décrire ici…

L’arrivée à Seattle
Après avoir passé le contrôle des passeports et récupéré nos bagages (après de longues minutes d’attentes pendant lesquelles le stress d’avoir perdu nos affaires augmentait très rapidement,) nous nous sommes dirigés vers la douane. Seule Johanna a été contrôlée et forcement elle avait un produit illicite dans ses bagages : un sandwich (encore dans son emballage à vide) provenant de l’avion. Heureusement, l’inspection a tourné court après qu’une femme avec des gants en plastique ait inspecté l’emballage du sandwich.

Après cette petite frayeur, Thomas a loué une voiture : un SUV (4x4 en français) Mercury. Pour se rendre à Redmond, le campus de Microsoft. Nous avons donc pris l’autoroute (the freeway) qui fait entre 6-7 voies de large de chaque côté. Nous sommes passés à côté du centre ville de Seattle et de la tour-restaurant super connue.

La région de Seattle est très sympa. Elle est composée de plusieurs rades et est très boisée. Apparemment, le temps est généralement pluvieux mais durant les quelques journées où nous y étions, nous avons eu un temps superbe.

Dans le fief de Microsoft
A Redmond, tous les coins de rue sont estampillés Microsoft. C’est à ce moment là que j’ai compris pourquoi on parlait vraiment de campus (90 bâtiments et 70 000 employés).

Lorsque nous avons enfin trouvé le bon bâtiment, le briefing était fini et les autres équipes étaient sur le point de partir. Du coup, on nous a refait un mini-briefing rien que pour nous et on a enchaîné avec une interview avec Johanna en live (et anglais bien sûr !). Après une nuit blanche, on n’était pas vraiment frais et enthousiaste…

J’avais dit à l’équipe de ne pas faire les « Français » et de rester sympa, humble et de ne pas se faire remarquer… Pour le coup, c’était raté.

Après le petit briefing, les organisateurs avaient préparé des pizzas mais on a suivi les conseils avisés de Thomas qui a préféré nous emmené au resto. Après un bref passage à l’hôtel (estampillé Microsoft également), nous sommes allés dans le centre de Bellevue, à côté de Redmond.

Le resto américain
Nous sommes arrivés à 9h55 alors qu’ils arrêtaient de servir à 10h00 (allez, encore un coup de Français ça) mais les gens du restaurant étaient très sympa et on essayé de dire quelques mots en Français. Le restaurant était très chic.

Nous avons donc commandé Bastien et moi une pièce du boucher avec une baked potatoe.
Thomas a pris une côte de boeuf avec également une baked potatoe. Johanna elle a pris seulement la baked potatoe. Nathalie, qui n’avait pas faim après toutes les cochonneries de l’avion, a seulement pris une salade. Mais qu’est-ce qu’une baked potatoe ? Et bien, c’est une grosse pomme de terre, cuite au barbecue ouverte en long. Dans l’ouverture sont ensuite placé lardons, crème, fromage….

En plus de cette baked potatoe qui était vraiment énorme, nous avons eu droit quasiment à une demi-vache chacun. Je plaisante, mais les morceaux de viande étaient énormes.

De retour à l’hôtel (avec 5kg de plus) nous avons entrepris de faire fonctionner la manette. Après une demi heure, le projet ne marchait pas super et Bastien ronflait sur le lit. Je me suis donc couché. C’était plutôt dur de dormir avec le décalage d’horaire mais nous avons quand même pu nous reposer suffisamment pour le lendemain…